Vélo : dans la roue de la Petite Rennes à inOut

Sur le mail François Mitterrand, pendant inOut, on a testé le GoldSprint proposé par la Petite Rennes. L’atelier de réparation de vélos, solidaire et participatif, délaisse parfois les clés Allen pour plonger les mordus des deux-roues dans des courses en réalité virtuelle. 3 questions à Aurélien Gautier, coordinateur de projet pour l’association.
La Petite Rennes, c’est quoi ?
La Petite Rennes, c’est un atelier d’auto-réparation de vélos. Notre métier, c’est d’accueillir les gens pour les aider à réparer leurs vélos grâce à notre matériel, à des conseils, à des pièces détachées neuves ou d’occasion.
On met notamment en place une filière de réemploi pour récupérer et remettre en état des vélos abandonnés ou destinés à la déchèterie. Dans le cadre de cette filière, on travaille par exemple avec un Etablissement et service d’aide par le travail (ESAT), ce qui permet à des personnes éloignées de l’emploi d’acquérir des compétences en mécanique souvent très recherchées.
On développe également un atelier mobile, qui nous permet de toucher des personnes éloignées géographiquement ou qui n’ont pas comme pratique courante le vélo.
L’objectif : permettre aux gens d’atteindre une « vélonomie », une autonomie dans l’entretien et la réparation d’un vélo, pour que personne ne puisse dire : « je ne prends pas le vélo car je ne sais pas réparer un pneu crevé ».
Pour inOut, vous alliez vélo et numérique avec le GoldSprint. C’est quoi exactement ?
Le GoldSprint, c’est une course immobile car effectuée sur des rouleaux d’entrainement. Deux vélos font face à des écrans, un capteur affiche la vitesse et la distance parcourue sur l’écran qui vous emmène dans les rues de Rennes. Vous pouvez même choisir votre mode de transport, dans une « battle » des mobilités : bus, monocycle, métro, déambulateur… Le tout conçu en open source.
Quels sont selon vous les usages possibles du numérique pour un cycliste ?
J’en vois au moins trois : la géolocalisation, utile en cas de vol d’un vélo haut de gamme ou tout simplement « coup de cœur » ; le guidage, aussi bien en ville qu’en voyage, quand il s’agit de s’orienter hors des sentiers battus; la fabrication 3D, qui peut permettre de refaire des pièces de vélo qui n’existent plus.
Au final, les ponts sont nombreux entre mécanique, numérique et déplacements.
Envie d’en savoir plus sur La Petite Rennes ? Rencontrez l’association 20, rue Chicogné à Rennes (du mercredi au samedi, de 14 à 19h) ou découvrez leur site web : www.lapetiterennes.org
Publié le 23 mars 2018
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